Olivier Abel ©
L’affaire Dieudonné est certainement une baudruche, dont plus personne bientôt ne parlera plus, mais à son occasion nous pouvons réfléchir sur quelques évolutions récentes du paysage de l’opinion publique.
Olivier Abel ©
L’affaire Dieudonné est certainement une baudruche, dont plus personne bientôt ne parlera plus, mais à son occasion nous pouvons réfléchir sur quelques évolutions récentes du paysage de l’opinion publique.
Sabina Loriga ©
Les vérités historiques sont des vérités sensibles et vulnérables, peut-être plus fragiles que les axiomes ou les découvertes scientifiques. En effet, l’histoire occupe un espace moyen, hybride, qui touche la vie quotidienne, marqué par ce qui est précaire, indéterminé et changeant.
Marc Olivier Baruch ©
Replaçons-nous quelques années en arrière. Comme, pour le meilleur et le moins bon, je lis Le Monde tous les jours, il n’y avait pas de raison que, le 19 décembre 2006, je ne tombe pas sur l’entrefilet ci-dessous…
Paweł Wolski ©
There is a short, almost unnoticeable sentence in Sergio Luzzatto’s Partigia which I will ruthlessly use to grant myself the right to approach the long lasting debate over his book from an outsider perspective: the perspective of a Polish non-historian, interested rather in Luzzatto’s rhetoric and his place in the discussion than in the facts he reports
Isabelle Ullern ©
L’article qui suit s’engage circonstanciellement dans la controverse déclenchée par un livre d’un historien italien, Sergio Luzzatto, paru au printemps 2013.
Marcello Flores ©
« C’est comme si Luzzatto avait eu le besoin d’utiliser contre Primo Levi la théorie de la ‘zone grise’, que celui-ci avait magistralement théorisé dans Les naufragés et les rescapés, en la réduisant à une métaphore usée sur les nuances infinies entre le blanc et le noir ».
Alberto Cavaglion ©
Le 25 avril dernier, date de la Libération du fascisme en Italie, fut un jour amer. Les pages des journaux ont été dominées par le mouvement populiste 5 stelle de Beppe Grillo, mais également par la parution de deux ouvrages sur le « vilain secret » du partisan Primo Levi, pour reprendre les deux mots incisifs par lequel lui-même, devenu écrivain, qualifie la chose.
Sabina Loriga ©
Dans l’après-guerre, la Résistance italienne a souvent été représentée comme un deuxième « Risorgimento ». Le cliché était le suivant : les Italiens avaient souffert de la dictature fasciste et avaient été entraînés par Mussolini dans une alliance impopulaire avec les Allemand…