Le passé n’est pas un temps clos. Les traités conclus à la suite de la Première Guerre mondiale, qui ont établi de nouveaux confins au sein des anciens empires et encadré l’expulsion et l’échange de populations nombreuses, continuent à nourrir les querelles historiques et mémorielles dans plusieurs pays d’Europe et du Moyen-Orient. Les tentatives d’apaiser les conflits liés au passé par des médiations politico-diplomatiques ou par des initiatives encourageant la coexistence de mémoires discordantes n’ont pas toujours été opérantes. Dans cette journée d’étude, on envisage de revenir sur la mémoire de la Grande Guerre dans les zones frontalières –incertaines, mixtes, etc.–où acteurs politiques et acteurs sociaux ne cessent de rappeler les «injustices» de l’histoire et de mettre en cause l’état présent des confins nationaux.
Lundi 4 mai de 9h30-18h
Institut historique allemand
8, rue du Parc Royal
75003 Paris
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